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Top 5 Brésil : au cœur d’une nature surpuissante

Le Brésil est un pays si immense qu’il peut régaler tous les appétits. Entre les randonnées dans une nature paradisiaque et la découverte de l’étonnante Rio toute en reliefs, le Brésil et ses habitants nous ont fait rêver.  

5 – Dans les gradins des Jeux olympiques

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Voici la preuve qu’au handball, les joueurs marquent très souvent en ayant un pied dans la zone (© Jérôme Decoster).

Les Jeux olympiques de Rio n’ont pas tenu toutes leurs promesses. Au-delà des nombreuses polémiques qui ont embrasé le pays bien avant la cérémonie d’ouverture, l’ambiance dans les gradins et dans les rues n’a pas atteint des sommets. Mais assister à quatre épreuves olympiques dans différents stades, avec ce mélange détonnant de peuples et de nations, reste une expérience mémorable.

De la victoire de la bande à Tony Parker contre la Chine à l’exploit des handballeurs brésiliens face aux Polonais, les souvenirs sont nombreux. On retiendra aussi l’impressionnant volley féminin et le surprenant tennis de table masculin. Cela valait la peine de se coltiner deux heures de transport pour accéder à la majorité des enceintes sportives.

4 – Iguaçu, ultra-puissance de la nature

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Vue sur les chutes d’Iguaçu du côté brésilien (© Jérôme Decoster).

Les chutes d’Iguaçu sont un spectacle bluffant à admirer du côté du Brésil comme de l’Argentine. Sous un ciel sans nuage, environ 280 cascades s’épanouissent dans une jungle luxuriante, créant à leur passage de grands arcs-en-ciel. L’énorme débit d’eau forme un brumisateur naturel surpuissant et assourdissant. On se sent alors bien petits… Pour certaines de ces chutes, impossible de distinguer où elles s’écrasent tant elles sont hautes (90 mètres maximum). Une merveille de la nature unique au monde.

3 – Comment ne pas succomber à Rio ?

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Vue du haut du célèbre pain de sucre à Rio (© Aurélie Bacheley).

La folie des Jeux olympiques ne nous aura pas empêchés d’adorer Rio. Cette ville semble avoir été bâtie au beau milieu d’un parc naturel. Il y a des plages à perte de vue, des lacs et des montagnes dont le célèbre pain de sucre. Jamais nous n’avions croisé sur notre route une ville aussi propice aux activités de plein air. Les bords de plage sont peuplés de coureurs et les pentes abruptes des montagnes d’escaladeurs.

Quand vient l’heure de flâner dans des ruelles charmantes, direction le quartier de Santa Teresa avec son petit tramway jaune vintage et ses ruelles aux murs plein de graffitis pour une excursion « bobo » à souhait. Le soir, les quartiers de Rio sont tous plus animés les uns que les autres pour s’offrir une bonne caipirinha sur un air de bossa nova… Nous avons craqué face aux charmes de cette ville ultra complète !

2 – Trek dans l’immense Chapada Diamantina

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Le silence règne dans l’immensité de la Chapada Diamantina (© Aurélie Bacheley).

Si la Chapada Diamantina ne connaît plus l’essor du siècle dernier lié à l’exploitation du diamant, elle cache encore de nombreux trésors. Nous avons traversé une partie de ce parc national, plus étendu que les Pays-Bas, le long de la Vallée du Pati. Les matinées pluvieuses ont un peu terni les paysages mais les points de vue en haut des « murros », ces petites montagnes au sommet plat, méritaient bien que l’on y grimpe. A quatre pattes parfois sur des montées sèches et tortueuses. Notre guide Diogenis, surnommé « Bimbo », a sublimé ce trek intense. Sa cuisine de compétition a comblé nos papilles et ses connaissances sur la région ont assouvi notre soif de découvertes.

1 – Tour à pied d’Ilha Grande, la paradisiaque

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Traversée de la réserve naturelle du sud d’Ilha Grande (© Aurélie Bacheley).

Après cinq jours intenses dans le tumulte de Rio et de ses Jeux olympiques, nous avons débarqué dans un petit paradis aux plages désertes. Ilha Grande est une île paisible, sans voiture, parfaite pour les amoureux de la rando. En dehors d’Abraão, village principal de l’île où se succèdent des brochettes de restaurants et d’auberges, il est facile de se retrouver seul au monde, à condition d’être marcheur. Nous avons donc entrepris une grosse partie du tour de l’île en trois jours et demi, au travers de sentiers ombragés dans la forêt, et de plages dont le sable ne semblait jamais avoir été foulé. Aucun touriste sur notre chemin, juste une mer cristalline et des villages où le temps s’est arrêté.

Aurélie Bacheley et Jérôme Decoster

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