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Top 5 Pérou : immersion sportive et gastronomique !

Nos six semaines au Pérou auront été marquées par deux treks en autonomie de neuf et cinq jours ponctués de « retours à la civilisation » bien appréciables… Les jolies villes coloniales de Cusco et Arequipa nous ont d’autant plus séduites qu’elles proposent une gastronomie de haute voltige reconnue dans toute l’Amérique latine et qui donne aux Péruviens une raison de plus d’être fiers de leurs origines ! Découvrez nos cinq expériences les plus marquantes dans ce délicieux pays.

5 – La meilleure expérience culinaire de l’année !

Le ceviche, meilleure spécialité péruvienne ! (photo Flickr / cc by James)
Le ceviche, meilleure spécialité péruvienne ! (photo Flickr / cc by James)

De toutes parts au Pérou on entend dire que ce pays est le haut-lieu de la gastronomie en Amérique latine. Il faut dire que ses voisins équatorien et bolivien font bien pâles figures en la matière avec leurs plats poulet pané – riz – patates à tous les coins de rue ! C’est au Pérou, donc, que l’on a mangé les frites les plus savoureuses de notre vie (avec plus de 4 000 sortes de pommes de terre, il y a de quoi faire rêver le plus amoureux des friteries ch’tis). Il y a aussi le ceviche, vendu dans les restaurants chics comme dans les marchés grouillants, et la viande d’alpaca, cette bête si mignonne devant laquelle on s’ébahit dans les pâturages mais qu’on déguste sans vergogne une fois dans l’assiette !

Notre meilleure expérience ? Le restaurant « Chicha », à Arequipa, tenu par le chef très reconnu Gastón Acurio qui prépare de véritables merveilles pour le palais. Comme ces petites crêpes à base de chicha morada, (variété de maïs violet) fourrées au cochon-dinde confit (oui, oui !).

4 – Exploration de la réserve de Paracas à VTT

Playa roja, réserve de Paracas (photo Flickr / cc by Vicente González Camacho)
Playa roja, réserve de Paracas (photo Flickr / cc by Vicente González Camacho).

Visiter Paracas se résume, pour beaucoup, à faire un tour organisé dans la réserve naturelle éponyme et aux îles Ballestas. Pour nous, ce fût surtout une journée mémorable à VTT. Dans la réserve, plusieurs kilomètres derrière des dunes qui n’en finissent plus apparaissent des plages au sable ocre ou rouge. Au-dessus des pistes, plus des milliers d’espèces d’oiseaux volent dans tous les sens, portés par la mer. On s’amuse à sortir des sentiers battus pour enchaîner montées et descentes. Sur une plage délaissée par les touristes, on pique-nique sous un soleil de plomb, avant la baignade digestive. Des plaisirs simples particulièrement appréciés après nos 10 jours de trek intenses vers le Machu Picchu. Paroxysme de la biodiversité du Pérou, Paracas nous a comblés.

3 – Cusco, la petite ville des grands plaisirs

Plaza de Armas, Cusco (© Jérôme Decoster)
Plaza de Armas, Cusco (© Jérôme Decoster).

Cusco est une ville pleine de placettes et de ruelles pavées à l’architecture coloniale qui nous a fait craquer. On flâne dans le quartier paisible de San Blas, on déjeune au cœur de son marché typique avant de faire un tour sur la majestueuse plaza de Armas où on se pose un moment pour regarder la vie défiler en sirotant un pisco sour, le cocktail national ! Seule ombre au tableau : cette ville faisant l’unanimité, les touristes accourent et les locaux tentent de leur vendre tout et n’importe quoi et tout le temps ! Une ambiance qui ternit un peu la féerie des lieux.

2 – Périple hors des sentiers battus vers le Machu Picchu

Le Choquequirao, site inca encore préservé de l'afflux touristique (© Aurélie Bacheley)
Le Choquequirao, site inca encore préservé de l’afflux touristique (© Jérôme Decoster).

La randonnée vers le Machu Picchu, première en autonomie, fût une des plus difficiles de l’année. Mais elle aura largement méritée d’être vécue. L’effort, en plus de nous en apprendre beaucoup sur nous-mêmes, est largement récompensé par les pépites que nous offre la nature. Il y a eu ce campement inoubliable au milieu des ruines incas (anciennes terrasses cultivées irriguées par une source d’eau naturelle) ; la visite du Choquequirao, certes moins impressionnante que le Machu Picchu mais vierge de tout touriste, et, bien sûr l’arrivée sur le célèbre site sacré au petit matin, accompagné d’un retour brutal à la civilisation mais aussi d’une belle émotion après huit jours de marche !

1 – Los Cedros, notre plus beau trek en Amérique latine

L'Alpamayo, culminant à 5 947 m d'altitude, a été élue plus belle montagne du monde en 1966 (© Jérôme Decoster).
L’Alpamayo, culminant à 5 947 m d’altitude, a été élue plus belle montagne du monde en 1966 (© Jérôme Decoster).

Cinq jours de trek entre 3 000 et 4 900 mètres d’altitude, environ 1 000 mètres de dénivelé positif par jour et 15 kilos sur le dos, voilà le programme en chiffres de notre magnifique randonnée entre Huallcayan et Pomabamba. On passe d’un village perdu à de puissants glaciers, des rivières aux lacs, de cols vertigineux aux vallées très vertes. On ne croise quasiment que des chevaux, moutons, vaches et autres alpagas (ces derniers élus animaux de l’année par Libres en Quête). Nous passons seulement une soirée avec une famille dans l’une des deux maisons de Huillca.

Aux autres campements, seuls au monde, nous nous enfermons assez vite dans notre tente et les duvets pour échapper aux températures négatives à l’extérieur. Les nombreux cols en altitude s’enchaînent mais après un an de voyage, nous sommes plus expérimentés et les surmontons le plus souvent avec plaisir. Surtout, nous avons été enchantés par toutes les faces de l’Alpamayo (5 947 m) et son sommet en forme de pyramide égyptienne.

 

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